La future Twingo éclipsée par les nouvelles R4 et R5 au Mondial
Renault a vraiment frappé très fort à Paris cette année, avec un nombre impressionnant de nouveautés qui attirent l’œil, que ce soit, sur son propre stand, mais pareillement chez Alpine. Jugez-en plutôt : nouvelle R5, présentation en première mondiale de la nouvelle R4 électrique, nombreux concepts cars et notamment l’Emblème. Même chose chez Alpine avec bien sur l’A290, le show-car de la future Alpine A390 ainsi que l’impressionnante Alpine A110 R Ultime de 340 ch, sans oublier le concept à hydrogène Alpenglow Hy6 de plus de 700 ch ou encore le futur Bigster chez Dacia.
Cette explosion de nouveautés a fait un peu passer au second plan un autre modèle chez Renault, qui n’en est certes qu’au stade du show-car et que l’on connait déjà plutôt bien, mais qui sera, à n’en pas douter, la future star du prochain salon en 2026, la Twingo.
Après deux générations où la Twingo s’est fortement éloignée de cet air de grenouille, la future Twingo compte bien la faire revivre. Le néo-rétro fonctionne, même s’il faudra attendre encore quelques mois pour voir ce que cela donne concrètement sur les ventes de la R5 puis de la future R4. Renault aurait bien tort de s’en priver.
Une future Twingo affichée à un prix inférieure à 20 000 €
Cette future Twingo promet beaucoup. D’autant plus que Renault a annoncé un prix de départ à moins de 20 000 €, quasiment le prix de la Dacia Spring, alors qu’elle sera produite en Europe. Et si le bonus écologique était maintenu d’ici là, ce qui est loin d’être acquis malgré tout vu l’état des finances publiques, la Twingo serait ainsi affichée autour des 16 000 €, soit moins cher que la Spring qui n’a plus droit au bonus écologique, et à peine plus qu'une Mobilize Duo EVO 80 (11 590 € après application du bonus) et 10 000 € de mois que la future R4 E-Tech.
Pour arriver à un tel tarif, il n’y a pas de mystères, Renault devra réduire les coûts de sa citadine. Après avoir tenté de nouer un partenariat avec Volkswagen sans succès, Renault s’est tourné vers son partenaire chinois Geely pour réduire les coûts et faire des économies d’échelles au niveau de la plate-forme. On aurait certainement préféré que Renault et Nissan trouvent un terrain d’entente, mais depuis la fin de l’Alliance telle qu’on l’a connu par le passé, les échanges entre les deux constructeurs deviennent de plus en plus difficiles, preuve en est.
Une petite batterie LFP
Pour le reste, comme pour tout véhicule électrique, la question du prix se jouera principalement du côté de la batterie, qui reste l’élément le plus cher. Renault devrait ainsi passer sur une technologie LFP (Lithium - Fer - Phosphate) moins couteuse que la NMC (Nickel - Manganèse - Cobalt) de la R5 et de la future R4, même si elle présente quelques inconvénients, comme un poids et un encombrement plus important que la NMC à capacité égale.
Renault jouera également probablement sur la capacité de celle-ci. Il semble probable qu’elle se contentera de moins de 30 kWh, lui autorisant ainsi une autonomie proche des 250 km, suffisante pour une utilisation urbaine. Cela représenterait une hausse de 30% comparée à la Twingo électrique actuelle, vendue pourtant bien plus chère.
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