Le futur Austral restylé avec un air de Renault Rafale
Première grosse offensive de Renault sur le segment C des SUV (si on met de côté le gros succès de l’Arkana), l’Austral a remplacé un Kadjar à bout de souffle qui était alors largement distancé par le Peugeot 3008. L’Austral, notamment en France, a repris la tête du segment en 2023 et confirme ses bons résultats cette année, en se classant aux portes du top 10 en France.
Âgé de seulement deux ans, l’Austral parait pourtant avoir déjà pris un léger coup de vieux. La raison ? Son style est celui des anciennes Renault, avec les feux de jour en forme de C de part et d’autres du bouclier. Hormis l’Akrana, c’est désormais le seul dans la gamme à se présenter ainsi. Au milieu des Scénic, Captur, Symbioz et du Rafale, l’Austral dénote un peu.
Un objectif clair: redonner à l’Austral 2025 le style actuel de Renault
L’arrivée de ces derniers laisse peu de doutes quant au style de l’Austral dans sa phase 2. Comme on a pu le voir lors d'essais routiers, il va ainsi reprendre la face avant du Rafale, chose que fera également ensuite l’Espace, la version rallongée de l’Austral. De quoi mélanger encore un peu plus tous les modèles chez Renault mais aussi de laisser les Russes de kolesa.ru de l'imaginer.
L'arrière devrait également grandement s'inspirer (ou reprendre) celui du Rafale (crédit:Kolesa.ru)
Il se dotera ainsi d’une large calandre ouverte, de phares assez fins, et des feux de jours en forme de demi-losanges inversés de part et d’autre de la calandre. À l’arrière, on peut parier sur la fin des feux en forme de boomerang, pour adopter la nouvelle signature lumineuse avec des feux en forme de Y couché qui débordent sur les ailes.
Aucun changement prévu à l’intérieur
À l’intérieur, aucune réelle nouveauté n’est attendue, si ce n’est de nouvelles selleries. La taille des écrans ne devrait pas évoluer, pas plus que le système multimédia basé sur Google. Seule l’architecture logicielle, invisible pour les clients, devrait évoluer.
Aucun changement à prévoir à l'intérieur
Sous le capot, disparition du 1.3 TCe conçu avec Mercedes
Sous le capot, l’offre va surtout se simplifier encore un peu plus. En hybride, Renault proposera toujours son bloc E-TECH composé d’un moteur turbo 1.2 couplé à des moteurs électriques pour un total de 200 ch. et une batterie Lithium-ion de 1.2 kWh.
Le même bloc sera aussi toujours proposé en version mild hybride. Sa puissance pourrait d’ailleurs gagner quelques chevaux supplémentaires pour passer à 140 ch. au lieu de 130. Pas de quoi révolutionner la chose. Selon L’argus, une nouvelle boite auto à double embrayage (DW23) devrait lui être associé. Une bonne chose, car l’actuelle boite manuelle n’est pas vraiment très agréable à manier.
En revanche, faute d’un malus qui ne cesse de grimper, l’excellent 1.3 TCe de 160 ch. (HR13) développé avec Daimler et Nissan devrait bien être sacrifié.
Quant à une version 300 ch. qui sera proposée en 2025 sur le Rafale, celle-ci n’est pas prévue pour le moment, pas plus que le retour du Diesel, de présence de GPL (plutôt réservée aux petits modèles) ni même de carburation à l'E85.
Dans les faits, on ne peut pas dire que ce restylage sera réellement profond. Mais ainsi doté, l’harmonie (mais aussi le risque de confusion) avec le reste de la gamme sera totale. Reste à savoir si ce sera suffisant face au nouveau 3008 qui commence à monter en cadence, ainsi qu’aux nombreux SUV concurrents comme les Volkswagen Tiguan, Honda ZR-V, Citroën C5 Aircross ou encore Hyundai Tucson et Kia Niro pour ne citer que ceux-là. Sans oublier l'ArKana, dont la production devrait continuer au moins jusque fin 2025.
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