R5, R4, Twingo : avec Luca de Meo, la mode est au revival chez Renault
Luca de Meo l’avait dit : Renault doit être fier de son histoire et doit s’appuyer dessus, une chose que jusque là, son prédécesseur refusait de faire. On se souvient pourtant du superbe concept-car Fiftie qui fêtait en 1994 les 50 ans de la 4CV. Un concept-car qui avait laissé espérer que Renault puisse signer le retour d’un modèle iconique un peu comme l’a fait BMW avec Mini ou encore Fiat avec sa 500. Ce dernier connaît d’ailleurs un grand succès avec sa 500, succès qu’il a voulu dériver, mal et avec excès, et donc, sans succès, au reste de sa gamme. Le rétro c'est bien, mais il ne faut pas en abuser.
Certains pourraient dire que Renault s’est également déjà lancé dans le revival via sa marque Alpine, avec le succès que l’on sait pour la petite berlinette. Mais pour son avenir qui se fera sans Nissan, tout va s’accélérer avec pas moins de 3 modèles, tous électriques, qui vont s’appuyer sur d’anciennes stars très populaires. Des modèles qui seront produits par Ampere, pour le compte de Renault, mais sans l'appui de l'Alliance, celle-ci étant désormais dissoute et qui vont venir s'ajouter aux Mégane E-TECH, Scénic E-TECH ainsi qu'à la gamme d'utilitaires électriques composée du Trafic, du futur Master en 2024 ainsi que de sa Red EDITION et du Kangoo.
Renault 5 E-TECH (2024)
Présentée il y a plus de 2 ans, la R5 sera la première représentante du revival made in Renault. En reprenant les traits de la citadine des années 70 et 80, Renault semble avoir tapé juste, tant le show-car semble plaire. Si le modèle définitif, ainsi que sa variante signée Alpine (A290), n’ont pas encore été présentés, en revanche, son design ne fait plus grand doute puisque 95 % du concept sera repris en série. On connait aussi une partie de sa palettes de couleurs et une partie de l'instrumentation.
Du côté du prix, une entrée de gamme à moins de 25 000 € avait été avancée, avant d’être sérieusement mis en doute, puis, de nouveau, d’être confirmée lors de la conférence de presse d’Ampere il y a deux jours.
Et pour ceux qui préfèrent la version des années 70, un (très couteux) kit rétrofit permet de la convertir en électrique.
Renault 4 E-TECH (2025)
Le second modèle revival sera celui de la R4. Également 100 % électrique, la future R4 sera un SUV qui viendra s’intercaler entre la R5 et le Captur en terme de taille. Très proche du concept 4Ever dévoilé il y a quelques mois déjà, on n’en sait pas encore beaucoup à son sujet, si ce n’est qu’elle partagera bon nombre d’éléments avec la future R5 E-TECH, comme sa plate-forme technique, ses batteries, ou son tableau de bord.
Sous le capot, le bloc sera également identique à celui de la R5. Il s’agira du e-PT 100, produit en France à Cléon, d’une puissance allant de 125 à 150 ch. À noter qu’une variante utilitaire, elle aussi électrique, sera bien sûr de la partie. Son arrivée est prévue pour 2025.
Renault Twingo Legend (2026)
C’est LA surprise de mercredi. Bien que l’on s’attendait à une nouvelle citadine, en revanche, on ne savait pas qu’il s’agirait d’une vraie nouvelle Twingo. Et pour le coup, elle ressemble à s’y méprendre à la première Twingo commercialisée de 1993 à 2007 et pour laquelle on vient de fêter les 20 ans.
Pour sa nouvelle citadine, elle aussi toute électrique, Renault annonce un tarif inférieur à 20 000 € avant toute déduction de bonus. De quoi la placer au niveau d’une Dacia Spring, Citroën ë-C3, ou encore, si la promesse est tenue, la Volkswagen ID2.
Contrairement aux deux autres, sa production sera certes européenne, mais pour des raisons de coûts, elle sera située hors de France.