Le comparatif électrique entre la nouvelle ë-C3 et la future R5
Citroën est en train de changer totalement sa manière d’aborder le marché automobile et donc par logique sa stratégie. Les mauvaises prestations en terme des ventes ces derniers mois ont obligé la marque appartenant au groupe Stellantis à penser autrement, c’est désormais chose faite ! La ë-C3, la C3 de quatrième génération voit enfin le jour. Une petite citadine électrique qui est très abordable. Elle devrait concurrencer la Dacia Spring mais aussi la future Renault 5 électrique qui arrive incessamment sous peu. C’est justement de cette dernière dont on s’intéresse aujourd’hui. Un duel entre le losange et les chevrons qui s’annonce sous tension.
Le duel des motorisations entre la ë-C3 et la R5
La Renault 5 électrique est très attendue, que ce soit par les amateurs de la marque ou même par le marché automobile de manière générale. Elle doit devenir le pilier de l’électrique au sein du constructeur français. Cette figure d’étendard passe avant tout par son moteur et sa batterie qui se doivent d’être à la hauteur des espérances et des ambitions qui lui sont accordées.
La R5 disposera ainsi de batteries de type NMC (nickel-manganese-cobalt). Celles-ci seront disponibles en deux capacités, la 42 kWh et la 52 kWh. Au maximum, la marque au losange promet 420 kilomètres d’autonomie. Au niveau du moteur, il sera de 136 chevaux, à titre de comparaison, l’Alpine A290 qui va fortement s’inspirer de la R5 électrique en sera la version sportive avec 220 chevaux sous le capot.
Pour la ë-C3, la marque aux chevrons propose un véhicule avec 113 chevaux, soit 23 de moins que la R5 électrique. La batterie est différente aussi puisqu’elle est de type LFP (lithium-fer-phosphate). Sa capacité est de 44 kWh. L’autonomie moyenne de la quatrième génération de la C3 sera de 320 km selon le cycle WLTP.
La R5 et la ë-C3 font la guerre des prix
Alors que niveau motorisation, la R5 remporte haut la main le duel face à sa concurrente, ce n’est pas forcément pareil niveau prix, c’est même plutôt l’inverse. En effet, Citroën a fixé le prix d’appel de sa ë-C3 à 23 300 euros avant déduction du bonus écologique qui récompense les voitures qui n’émettent aucune particule de CO2. Ainsi, après l’aide financière de l’état, le tarif toutes taxes comprises neuf du nouveau modèle de la marque aux chevrons pourrait bel et bien passer sous la barre des 20 000 euros. À l’heure actuelle, seule la Dacia Spring réussi une telle performance, c’est-à-dire celle d’être un véhicule électrique coûtant moins de 20 000 euros.
Côté losange, les tarifs sont un peu plus hauts. Alors qu’au début, Luca de Meo nous promettait une citadine électrique à 20 000 euros environ, les prévisions de la marque française ont été revues à la hausse. D’après les dernières informations données par la direction de Renault, le prix de la R5 devrait plutôt tourner autour de 30 000 euros ou entre 25 000 et 30 000 euros selon d'autres estimations. Un tarif qui ne prend pas en compte le bonus écologique.