Renault travaille sur une voiture électrique beaucoup plus abordable
Très peu de voitures électriques sont aujourd’hui abordables. C’est d’ailleurs l'une des principales raison qui fait que beaucoup d’automobilistes hésitent encore à passer à l’électrique malgré des ventes qui sont en hausse et la fin des véhicules thermiques d'ici 2030 malgré les réticences de l'Allemagne.
Hormis quelques modèles comme la Dacia Spring et quelques voitures chinoises qui commencent à arriver en Europe, il est aujourd’hui très difficile de trouver un véhicule électrique abordable. Les constructeurs d'électriques se concentrent actuellement davantage sur les segments supérieurs pour maximiser les profits et amortir le plus possible la recherche et le développement autour de la voiture électrique. C'est une des raisons qui a poussé Alpine à lancer sa propre plateforme.
Les petites voitures sont donc reléguées pour le moment au second plan. Les choses devraient cependant changer dans les années à venir. « Il y aura une démocratisation de la voiture électrique » selon Luca De Meo, numéro un de Renault et président de l’Acea mais aussi de Ampère depuis peu, qui s’exprimait lors de l’événement « Future of the Car » du Financial Times. C’est lui qui a d’ailleurs fait cette annonce choc. L’arrivée d’une petite voiture logotée Renault à moins de 20 000 euros. Il évoquait alors l’avenir de l’entreprise qu’il dirige tout en déclarant qu’elle sortirait en 2027. Pour autant, on se rappelle que la future R5 devait déjà se situer autour de 20 000 €. Mais entre temps l'inflation est passée par là.
Renault s’inspire de véhicules japonais
Le modèle développé par Renault mais aussi celui de Volkswagen, l' ID.1 devraient contribuer de manière significative à l’augmentation des immatriculations de voitures électriques en Europe. La petite voiture du géant allemand prévoit également d’arriver en 2027. « Ces citadines électriques pourraient s’inspirer », selon Luca De Meo « des voitures japonaises, réglementées en termes de taille et de puissance ». Ce sont ces fameuses « kei cars », des micro-citadines. Elles représentent plus d’un tiers des 4,2 millions de véhicules vendus au Japon en 2022.
« J’aime beaucoup l’idée de traduire le concept de kei car au Japon en langage européen. Je pense que c’est intelligent, car il ne s’agit pas seulement d’une question de produit. Il s’agit d’une question de produit et d’une question de réglementation pour permettre une mobilité humaine efficace et à faible impact » a déclaré le PDG de Renault.
Renault, ou plutôt, sa filiale Ampère qui est d'ailleurs à la recherche de nouveaux partenaires pourrait ainsi s'inspirer de son partenaire Mitsubishi, qui connait bien la recette de la micro-citadine, petite, peu chère, et qui pourrait être limitée autour des 90 km/h pour préserver l'autonomie d'une toute petite batterie.
Un voiture imaginée à partir de la R5 électrique
Au niveau de la mécanique, la marque au losange n’a rien annoncé officiellement. Les rumeurs prévoient que la future petite voiture base ses don design et sa motorisation sur la R5 électrique. Elle devrait d’ailleurs se baser sur la plateforme modulaire CMF-B EV, celle-même de la Renault 5 électrique ainsi que de son homologue d’Alpine A290. La rédaction de Planète Renault vous relaiera évidemment toutes les nouvelles informations lorsqu’elles seront divulguées par la marque au losange. Nombreux sont ceux qui attendaient une annonce de ce type de la part de Renault.
Elle pourrait même s’inspirer de la Dacia Spring, voiture reine de la filiale Low cost de Renault. Il est d’ailleurs aussi possible qu’elle emprunte certains éléments de la première voiture 100 % électrique sur le marché automobile cette année. Reste maintenant à savoir maintenant si les clients seront réellement au rendez-vous et surtout s’ils sont prêt à débourser 20 000 euros pour une voiture de ce type. Elle devrait être micro-citadine et donc cantonnée essentiellement à un usage essentiellement urbain.