La future Alpine Crossover GT avec une nouvelle génération de batteries
C’est fait ! Le Groupe Renault et la start up iséroise Verkor ont annoncé leur collaboration jeudi 13 avril. Un partenariat commercial sur le long terme. L’objectif est de fournir au constructeur automobile des batteries bas carbone haute performance. Cet accord, indique que Verkor se doit de fournir dorénavant 12 GWh par an de batteries pour véhicules électriques à Renault. En juin 2021, ce n’était que 10 GWh qui étaient annoncés. Cette déclaration a été publiée à travers un communiqué commun où les deux entreprises soulignent que « ces batteries […] seront produites dans la future gigafactory Verkor de Dunkerque en France ». Celles-ci équiperont les véhicules « des segments supérieurs des marques de Renault Group ».
Ses batteries seront utilisées pour la première fois sur le C-Crossover Gt d’Alpine. Et oui, puisque la filiale sportive de Renault va passer de 1 à 3 véhicules différents sur son catalogue d’ici à 2025 - 2026. Tous seront électriques. Le Crossover GT est justement l’un d’entre eux. Le constructeur automobile a confié, il y a bientôt plus d’un an, que cette toute nouvelle voiture serait construite dans l’usine historique de la marque à Dieppe. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, le pilote F1 de l’écurie Alpine, Esteban Ocon et le directeur général de Renault, Luca de Meo, s’étaient d’ailleurs rendu sur place pour officialiser l’annonce.
Un crossover « coupé » 100 % électrique
Ce tout nouveau véhicule signé Alpine porte le nom de code DZ110. Le Crossover GT va afficher un profil « fastback » très proche de celui d’un Coupé. Faible garde au toit, pavillon courbé et montants arrière très inclinés sont les caractéristiques précises qui nous ont été données pour ce véhicule. Un dessin qui devrait lui permettre d’arborer une parenté stylistique avec les actuelles sportives de la marque, que ce soit l’A110 ou sa future remplaçante « zéro émission » au nom de code WZ110.
Le futur Crossover GT utilisera les batteries Verkor
Niveau motorisation, ce modèle reposera sur l’architecture modulaire CMF-EV de l’Alliance Renault Nissan Mitsubishi. C’est celle qui est utilisée à l’heure actuelle sur la Renault Mégane E-Tech Electric par exemple. Pour ce qui est de l’assemblage, les châssis, les caisses, la tôlerie et les autres éléments techniques proviendront de l’usine Renault implantée à Douai, intégrée au pole ElectriCity de la marque au losange avec les centres de production de Maubeuge et Ruitz dans le Nord, pour finalement être assemblés à Dieppe à partir de 2025. Les batteries, elles, seront donc fournies par la start up française Verkor.
Alpine envisagerait une cadence de production plutôt élevée équivalente à 20 000 unités annuelles pour ce nouveau modèle. C’est en tout cas les propos de Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime, en septembre 2021. Une hypothèse à confirmer donc avec la filiale sportive de Renault. Quand on sait que seuls 2 138 Alpines se sont vendues en 2022, le 20 000 promises par le député semblent encore très loin. La remplaçante de la berlinette partagera sa plate-forme avec la future Lotus Type 135. Elle sera assemblée à Hethel chez le constructeur britannique. Pour ce qui est de la citadine sportive dérivée de la Renault 5 électrique, celle-ci sera produite à Douai comme cette dernière.