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Renault veut baisser le coût à l’achat de la future R5

Le constructeur français souhaiterait se priver du cobalt dans les batteries afin de réduire considérablement le prix de sa future R5. Renault prévoit ainsi d’utiliser des batteries LFP, sans cobalt, pour contrer la concurrence.
Renault veut baisser le coût à l’achat de la future R5
Par le 24/02/2021

C’est là une annonce très intéressante faite par le Président Directeur Général du Groupe, Luca de Meo, la future Renault 5, 100 % électrique, pourrait se voir intégrer des batteries LFP, sans cobalt, afin de réduire son tarif. Pas encore commercialisée et surtout prévue seulement pour l’horizon 2023, ce qui semble un peu court pour les premiers essais de mise au point, la future Renault 5 fait déjà beaucoup parler en ce début d’année. L’engouement autour de son design ne trompe pas, la future R5 devrait être populaire. Mais pour cela, il faut que le prix le soit également. La firme au losange table donc sur l’utilisation des batteries LFP, sans cobalt, qui permettait de baisser les coûts afin de proposer un modèle neuf à un tarif abordable et surtout convenable.

On le sait, s’acquérir d’un véhicule électrique est onéreux. Actuellement, il faut compter au minimum 20 000 euros (avant l’arrivée le mois prochain de la Dacia Spring) pour rouler en électrique et là encore, pas dans n’importe quel modèle. À ces tarifs là, il existe bien la Twingo mais pour une famille nombreuse, la citadine n’est pas la meilleure affaire. Les aides de l’État restent importantes afin de favoriser une transition écologique mais là aussi, les bonus vont diminuer sans cesse, chaque année. Il faut donc trouver d’autres solutions afin de réduire les coûts à l’achat du véhicule électrique puisque, c’est indéniable, l’avenir de la mobilité est en électrique. Les constructeurs cherchent donc à diminuer les coûts de production.

Les batteries LFP, plus économiques à l’achat

Plus lourde, plus chère à l’achat, chez un véhicule électrique, les batteries sont plus contraintes qu’avantages, même si elles sont nécessaires pour assurer un minimum d’autonomie à la voiture.

Les constructeurs travaillent sans relâche sur leurs nouveautés électriques afin de les commercialiser à des tarifs moins onéreux et leur assurer une autonomie de plus en plus conséquente et convaincante. Du côté de chez Renault, on pense déjà à l’avenir avec la R5. L’idée de la marque au losange est de proposer ce mythique modèle dans la tranche des 20 000 à 30 000 euros. Cela permettrait à Renault et la R5 d’avoir un tarif nettement inférieur à la concurrence, à savoir une Peugeot e208 ou encore une Opel Corsa-e, qui débutent aux alentours des 30 000 euros.

Pour arriver à cela, Renault pourrait utiliser des batteries LFP, composées de lithium, fer et phosphate, afin de remplacer les batteries traditionnelles NMC, composées de nickel, de manganèse et de cobalt. On retrouve ces batteries LFP notamment sur la Tesla Model 3 qui a connu une importante baisse de tarif. Toutefois, ces batteries ne sont pas sans inconvénients. En effet, le principal défaut est leur densité énergétique. Ajouté à cela une baisse de performance quand il fait froid… qui risque d’entraîner une baisse d’autonomie, déjà pas très importante sur les véhicules électriques.

Pour le côté technique, Renault saura prendre les bonnes décisions pour proposer un véhicule performant. Avec un positionnement de la sorte, la R5 pourrait être compétitive sur le marché dès sa sortie, comme une certaine Dacia Spring qui devrait faire des ravages d’ici quelques semaines.


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