Twingo 4 (2026)

Pendant quelques mois, le sort de la Twingo semblait scellé. Peu rentable pour Renault, avec des tarifs en constante hausse pour respecter les normes, le segment des petites citadines a d’ailleurs été abandonné ou délaissé par bon nombre de marques généralistes. Chez Renault, le renouvellement de la Twingo 2 avait été facilité par l’accord avec Daimler, qui avait conçu avec Renault le duo Smart/Twingo. En procédant ainsi, Renault avait pu réaliser d’importantes économies en partageant les coûts.

Cet accord étant stoppé, Renault se retrouve donc seul, remettant sérieusement en doute le renouvellement de la Twingo. D’autant plus qu'il est inutile de compter sur Nissan et Mitsubishi qui, de toute façon, n'avaient pas pris part au projet Twingo 3.

Pourtant, il y a quelques semaines, Luca de Meo avait indiqué vouloir proposer une remplaçante à la citadine. Des paroles qui n'ont pas été ignorées et qui ont trouvé tout leur sens cet après-midi lors de la conférence au sujet d’Ampere, la nouvelle entité du groupe Renault dédiée aux futurs modèles électriques.

Ainsi, Luca de Meo a annoncé l’arrivée d’une nouvelle voiture citadine produite en Europe. Même si, selon Luca de Meo, rien n’est tranché, on peut légitimement penser à la Slovénie, où est actuellement produite la Twingo, pour l'implantation de cette nouvelle voiture. Une chose est sûre, pour résoudre l'équation économique difficile, il faudra trouver un nouveau partenaire tandis que seule une production dans un pays moins cher sera possible.

Un revival néo-rétro

Assumant totalement le revival, le concept présenté fait clairement référence à la première Twingo avec sa bouille de grenouille, ses deux feux ronds, ses trois petites prises d’air sur le capot et la ligne sous le capot, ainsi que sa silhouette trois portes. Pourtant, le concept, très proche de la réalité, diffère en étant en 5 portes. Même les poignées de portes sur la tranche sont reprises. L’arrière s’en inspire également grandement, même si la ligne a été modernisée dans un esprit très "Smart".

Une consommation réduite

Ce que l’on sait de cette citadine, c’est qu’elle serait plutôt très économe, avec une consommation de seulement 10 kWh/100 km, permettant ainsi de limiter sa capacité de batterie sans trop dégrader son autonomie. Ce sera donc obligatoirement une voiture légère et peu puissante. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? La Dacia Spring, bien sûr.

On peut donc imaginer qu’elle reprendra une partie des éléments de la Spring, comme son moteur de 65 ch ou encore son pack de batterie. En ce qui concerne l'autonomie, il ne faut bien sûr pas s’attendre à des miracles. Si elle reprend le pack de batteries de la Spring, on peut tabler sur près de 220 km. Mais si, pour réduire son prix, elle fait le choix de réduire ses batteries, on pourrait alors tabler sur quelque chose proche de la Twingo actuelle, autour de 180 km.

Un prix inférieur à 20 000 €

Avec un tel modèle, Ampere ou plutôt Renault, qui sera son revendeur, a déjà fait une annonce choc : son prix de vente inférieur à 20 000 € avant le bonus écologique, et moins de 100 € par mois en LLD.

Ce positionnement lui permettrait de positionner sous la future R5 qui sera dévoilée en février 2024 et de rivaliser avec la Citroën ë-C3 électrique ou encore la Volkswagen ID2. Il signifierait également la fin de la Dacia Spring, cette dernière ayant justement un positionnement similaire.