Quels sont les 10 nouveaux modèles prévus par le Groupe Renault ?
Pour la troisième fois depuis sa prise de fonction en tant que Président Directeur Général de L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, Luca de Meo a pris la parole pour évoquer la nouvelle stratégie que va adopter le Groupe Renault dans les années à venir. Après les Renault eWays en octobre dernier, puis l’annonce du plan Renaulution le 14 janvier dernier, c’est lors des nouveaux Renault eWays ElectroPop que l’homme fort à détailler les étapes de ce qui doit être plus qu’un simple plan de relance pour l’ensemble du Groupe. La volonté est claire : devenir le constructeur le plus vert d’Europe dès 2030 et adopter une stratégie portée vers l’électrification. Rien de mieux pour cela que de proposer une flopée de nouveaux modèles, 10 pour être précis.
10 nouveautés électriques pour 2025
Le constructeur français ne cache pas sa volonté de s’intéresser de plus en plus à la motorisation électrique, afin de se relancer d’une part, mais aussi et surtout afin de respecter les nouvelles et futures restrictions concernant l’environnement. Si la marque au losange essaie tant bien que mal pour le moment de laisser tomber le diesel, dans les années à venir, il ne sera plus question de produire des véhicules de ce genre. Chez Renault, l’avenir est en tout électrique et l’expérience acquise par le constructeur les pousse à aller encore plus loin, avec l’ambition de réaliser 90 % des ventes de voitures en 100 % électriques d’ici 2030.
Pour cela, il faut une gamme de véhicules électriques, et pas moins de 10 nouveautés sont prévus dont 7 pour la marque au losange et 3 pour Alpine. Basée sur la nouvelle plateforme CMF-EV, la future Mégane E-Tech Electric sera le premier modèle à faire surface, en début d’année 2022 avec une possible autonomie de 450 km grâce à sa batterie de 60 kWh. Un modèle de pré-série a été dévoilé par la marque au début de l'été.
Arrivera ensuite la Renault 5 en 2023, qui va probablement remplacer l'actuelle Zoé. Cette dernière, qui sera déclinée en version Alpine Sport sera accompagnée quelques mois plus tard par un autre retour iconique, la 4L. Eh oui, la citadine va également faire son retour sur le marché automobile. Pour le moment rien n’a été dévoilé si ce n’est que le modèle phare de la marque au losange ne devrait pas intervenir avant 2025 et qu’il sera basé sur la même plateforme que la Renault 5, à savoir la CMF-BEV. Cette deuxième plateforme pour véhicule électrique embarquera un moteur développant jusqu’à 136 chevaux et devrait aussi permettre de faire baisser les prix à l’achat. Ces deux modèles pourraient ainsi voir leur tarif débuter en dessous des 20 000 €.
Pour le reste des nouveautés, seules des images laissant apparaître les silhouettes de ces futurs modèles sont apparues. On peut tout de même distinguer une berlinette de type A110 (une version ultime serait d'ailleurs prévue), déclinée en 100 % électrique ainsi qu’un SUV du côté de la marque Alpine qui voit également un troisième modèle apparaître, une citadine électrique sportive semble-t-il. Enfin, la 4L pourrait voir double lors de son retour avec une possible déclinaison en utilitaire. Évidemment, cela reste à confirmer lors de la présentation des différents concepts.
Basés sur deux plateformes modulaires
Tous ces nouveaux modèles seront basés sur une des deux plateformes conçues pour la voiture électrique. L’une d’entre elle concernera les citadines et petits véhicules comme la R5 ou encore la 4L, c’est la CMF-BEV, alors que la seconde, la CMF-EV, s’occupera des Mégane E-Tech Electric, le haut de gamme du losange, ainsi que les modèles sportifs de la marque Alpine.
Ces plateformes permettent aux véhicules d’embarquer des batteries offrant au minimum 400 km d'autonomie. Mieux encore, Renault assure que ses nouvelles batteries pourraient même permettre de parcourir jusqu’à 580 km de distance. Une donnée qui restera à vérifier.
La grande différence entre ces deux plateformes réside aussi dans son prix. Moins coûteuse, la CMF-BEV permettra aux modèles comme la R5 et la 4L d’être proposés à des tarifs accessibles. Luca de Meo l’a affirmé hier, à travers la R5, la marque au losange souhaite populariser le véhicule électrique et le rendre accessible à tous. Une politique que l’on connaît déjà tous puisque c’est la vision adoptée par l’allié Dacia depuis son lancement il y a plusieurs années. D’ailleurs, cette politique fonctionne plutôt bien, comme le démontrent les derniers chiffres des ventes sur le mois de juin dernier avec la première place au classement de la Nouvelle Sandero.
À noter également que pour réduire encore un peu plus les coûts, la production des modèles iconiques notamment sera française. Le Groupe se lie de partenaire pour mettre en place un pôle, baptisé Renault Electricity.
Un nouveau Kadjar hybride prévu dès 2022
Aux côtés des modèles électriques, la gamme hybride va également se développer, avec en premier lieu le futur Kadjar 2 prévu pour 2022 qui viendra remplacer à la fois l'actuel, mais aussi le Scénic grâce à 3 versions, une 5 places, un allongée 7 places ainsi qu'une autre version Coupé.
A noter que selon certaines rumeurs en date de début novembre, le Kadjar 2 pourrait changer de nom. Des rumeurs qui se sont avérées vraies car depuis ce lundi 6 décembre, nous connaissons le nom officiel du futur SUV au losange. Il s'agira du Renault Austral.