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Pour Alpine, l’hydrogène peut autant séduire que l’électrique

Après la vague de voitures électriques, c’est désormais à la technologie à hydrogène de pointer le bout de son nez. Alpine s’y intéresse d’ailleurs. Une alternative à l’électrique pour ceux qui veulent entendre des bruits de moteurs thermiques.
Pour Alpine, l’hydrogène peut autant séduire que l’électrique
Par le 01/09/2023

Alpine se prépare à avoir une gamme 100 % électrique, tout le monde est au courant, la marque au A fléché en fait la promotion depuis plusieurs mois. La filiale sportive de Renault va d’abord sortir sa petite citadine, l’A290, avant de proposer un SUV compact . L’année suivante, deux nouveaux autres SUV verront le jour. Ce sera aussi l’occasion pour Alpine de sortir la remplaçante de l’A110 actuelle Celle-ci verra sa commercialisation s’arrêter en 2026 au plus tard, et sera donc pendant une courte période le seul modèle thermique d’Alpine. Néanmoins, la situation pourrait bien changer.

Une gamme à hydrogène chez Alpine

Le désir d’avoir une gamme composée entièrement de modèles électriques n’est plus forcément d’actualité chez Alpine. La marque au A fléché s’intéresse de plus en plus à la technologie à hydrogène. Toutes les futures voitures du constructeur automobile ne seront donc pas forcément silencieuses sur la route. Il est ainsi probable que des voitures sportives de la filiale de Renault se voient un jour équiper d’un moteur à combustion interne carburant à l’hydrogène.

C’est la raison pour laquelle la marque dieppoise a présenté l’an dernier son concept-car Alpineglow à l’occasion du mondial de l’automobile à Paris. Une supercar qui est décrite comme une voiture à hydrogène mais qui utilise cette technologie comme carburant dans un moteur thermique. Aucune pile à combustible n’est donc de la partie. Ça n’est pas juste une envie passagère mais bien un réel souhait de la part du A fléché qui compte bel et bien miser dessus le plus rapidement possible.

« L’hydrogène sera probablement un vecteur d’énergie incontournable pour la mobilité de demain »

La marque française a d’ailleurs publié un communiqué après le Grand Prix des Pays-Bas le week-end dernier. « Chez Alpine, la compétition, et notamment la Formule 1, sont de véritables laboratoires pour le développement des technologies de demain. L’Alpenglow nous permet d’explorer différentes pistes autour du moteur à combustion interne à hydrogène, bien adapté aux utilisations sportives. L’hydrogène sera probablement un vecteur d’énergie incontournable pour la mobilité de demain. Alpine se doit d’être à la pointe de ces recherches, l’hydrogène pouvant très bien être une étape essentielle de la décarbonation des prochaines générations de Formule 1 et de voitures d’endurance », explique ce communiqué. Il fait le lien avec les utilitaires Renault préparés par la filiale Hyvia qui utilisent de l’hydrogène mais dans des piles à combustible.

L’ingénieur en chef, Pierre-Jean Tardy, dédié au projet hydrogène chez Alpine a été plus concrets auprès de nos confrères de H2-mobile il y a quelques semaines. « Le moteur à combustion hydrogène est la seule technologie qui permette de tenir les objectifs de décarbonation tout en maintenant une puissance utilisable en continu », a-t-il expliqué. Il est d’ailleurs contre la pile à combustible et en souligne souvent ses limites. Pour lui, ce moteur thermique à hydrogène est une solution afin de garder le « bruit et les vibrations du moteur qui participent au plaisir de conduire cher à la marque Alpine ». Il affirme également que la marque devrait bientôt fabriquer un moteur à hydrogène « à partir d’une feuille blanche » dont les objectifs de rendement seront très élevés. Peut-être que cette nouvelle technologie entrainera une hausse des ventes du groupe Renault encore plus haute lorsqu'elle sera disponible. 


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