Mitsubishi ASX - Renault Captur: lequel choisir ?
A ne pas louper
La version 2023 de la Mitsubishi ASX est un pur clone du Renault Captur, disparu du catalogue Renault dans sa version hybride rechargeable. Une ressemblance possible dans le cadre de l’alliance entre les deux marques. Pour distinguer ces deux véhicules, il faut regarder très attentivement puisque pratiquement rien ne change. Seuls les badges autour de la carrosserie, sur le volant et la carte d’accès mains libres changent pour y disposer celui de l’ASX et en posant le logo des trois diamants évidemment. Mis à part ça, seule la calandre est un petit peu travaillée. Ce n’est finalement ni plus ni moins qu’une opération que l’on appelle de « crose badging » (échange de badge). Les modèles sortent en effet exactement des même chaines de production en Espagne. Mitsubishi a du réagir en urgence pour conserver une place quelque peu importante sur le marché automobile. C’est cette stratégie qui a été privilégiée.
Grâce à l’adoption du Captur dans sa gamme sous la forme de l’ASX, Mitsubishi profite de son alliance avec Renault pour enfin toucher le coeur du cible du marché européen. Ce sera aussi l’occasion cette année de doubler son offre aux côtés de la citadine basique Space Star et du SUV PHEV familial Eclipse Cross. Pour les 16 000 propriétaires, environ, de l’ancienne génération de l’ASX, c’est également un moyen pour la marque japonaise de renouveler sa gamme et de proposer à ses clients un modèle moderniser qui se différencie de ce qu’elle propose habituellement. Le renouvellement de ce véhicule s’appuie sur un solide réseau de 130 points de vente, souvent bien implantés localement. La génération de 2010 de l’ASX avait permis le développement des Citroën C4 Aircross et Peugeot 4008. Les choses ont changé !
La motorisation des deux véhicules
Niveau motorisation, les deux modèles dispose des mêmes caractéristiques. La gamme ASX 2023 comprend les moteurs essence trois cylindres de 91 chevaux, un micro-hybride quatre cylindres à 140 chevaux, un hybride de 145 chevaux et enfin un hybride rechargeable de 158 chevaux. La campagne de lancement n’a pas prévu de version GPL et aucune transmission 4 X 4 n’a été annoncée au programme. Elle était pourtant présente sur la première génération de l’ASX. Une transmission précieuse dans certaines régions et qui fait aussi l’ADN de la marque japonaise.
Le Mitsubishi ASX est le cousin du Renault Captur
Au niveau de l’habitacle, vous l’aurez deviné, il a été entièrement repris du Captur. Aucune mauvaise surprise donc en montant à bord du modèle de Mitsubishi. Une ergonomie qui commence à être connue pour sa facilité d’utilisation combinée avec des commandes au volant, un satellite radio et des boutons physiques de climatisation très pratiques à l’usage. L’écran d’info-divertissement de 9,3 pouces est flatteur, bien lisible et réactif dans la version haut de gamme de l’ASX. La formule Renault est entièrement préservée, un choix on l’imagine de Mitsubishi, l’affichage ne prend pas la peine de changer les graphismes.
Pour ce qui est des prix, sans surprise, c’est le modèle Mitsubishi qui est le moins onéreux. Son prix d’attaque a été fixé à 24 990 euros dans la version de base Invite avec le trois-cylindres de 91 chevaux. L’ASX est 560 euros moins cher que l’entrée de gamme du Losange (25 550 euros). Néanmoins, la marque japonaise a pourtant un équipement plus complet de série avec les radars avant et arrière et la caméra de recul, facturés 350 euros chez Renault. Sa garantie 5 ans ou 100 000 kilomètres est également un argument de taille. En prime on peut également s'attendre à plus de promotions sur le modèle Mitsubishi puisque Renault a décidé de réduire fortement les remises accordées afin d'augmenter la marge.
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