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Le moteur 1.5 dCi: un bloc Diesel fiable à la longévité record

Commercialisé depuis juin 2001 sur la Clio 2, le moteur diesel 1.5 dCi est le plus répandu chez Renault, mais il est également présent chez Dacia, Nissan et même Mercedes. Mais ce bloc se révèle t-il fiable et quelles sont les principales pannes ?
Le moteur 1.5 dCi: un bloc Diesel fiable à la longévité record
Par le 24/11/2023

Premier moteur équipé d’une injection directe à haute pression, par rampe commune, le 1.5 dCi (nom de code K9K) est présent chez Renault depuis plus de 20 ans. Une longévité qui s’explique notamment par un agrément de bon niveau, et un appétit d’oiseau.

Heureusement, car il a quasiment équipé tous les modèles de la gamme dans des puissances allant de 65 à 115 ch., de la Twingo à la Laguna, en passant par le Captur, la Clio, la Mégane ou encore le Kangoo. Et de nos jours, hormis sur les utilitaires, c'est également le seul bloc Diesel qui survit.

Mais dans les faits, quelle est sa fiabilité et quelles sont les principales pannes connues ?

Des coussinets de bielles fragiles, et une casse de la courroie de distribution comme principales pannes

Les débuts n’ont pas été forcément faciles comme tous ses concurrents d’ailleurs. En  commercialisant une technologie à la pointe (injection haute pression à rampe commune), les constructeurs ont dû faire avec les déboires des équipementiers (pompes, injecteurs, turbo, etc.). Mais en lui-même, le bloc ne souffre d’aucune erreur de conception.

On a ainsi pu relever quelques pannes durant les 5-6 premières années, et surtout, des problèmes de casse de courroie de distribution entre 2009 et 2011. Un souci qui avait d’ailleurs fait du bruit à l’époque. 

Comme sur tous les moteurs diesels, l’arrivée du filtre à particule au cours des années 2010 ne s’est pas fait sans heurts, ce dernier ayant tendance à s’encrasser, surtout pour les véhicules qui faisaient beaucoup de ville. Autre problème connu, l’usure des coussinets de bielles pour les véhicules roulant beaucoup en sous-régime, ainsi qu’une faiblesse du côté des injecteurs jusqu’en 2011.

InjecteurOn a également pu relever jusqu’aux modèles de 2017 quelques cas de casse moteur du fait d’un blocage de la pompe à huile.

Au final, malgré une liste qui paraît relativement importante, ce bloc s’avère très fiable depuis plus de 10 ans, et aucune panne récurrente n’a été signalée depuis. Et si quelques soucis sont apparus lors des 10 premières années, ils ne représentent pas une menace sur un modèle d’occasion. D’une part car ils ont été réglés, soit sous garantie soit plus tard, mais aussi car tous les modèles ne sont pas touchés. Vous pouvez ainsi très bien disposer d’une Clio 1.5 dCi de 2004 en première main qui totalise 300 000 km, sans jamais avoir eu ce type de panne.

Fiable, performant et très économique à l’usage grâce à son appétit d’oiseau (autour de 4l / 4,5 l sur une Clio), pas étonnant que Mercedes l’ait choisi pour équiper certains de ses modèles. 

Le seul défaut que l’on pourrait lui trouver comparé aux moteurs plus modernes, c’est que sa conception datant des années 2000, il fait encore appel à une courroie de distribution qui nécessite un changement relativement coûteux (en moyenne 600 €) tous les 5 ans ou 120 000 km.

Principales pannes du moteur Renault 1.5 dCi

  • Problèmes de coussinets de bielles (modèles avant 2006), généralement pris en charge par Renault à hauteur de 90%
  • Encrassement du Filtre à Particules
  • Problèmes de pompe d’injection (modèles avant 2006)
  • Casse de poulie ou courroies de distribution/accessoires (modèles 2009 - 2011)
  • Pompe à huile (avant 2017)

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