Démarche CMF pour une plate-forme plus modulaire
La démarche CMF (Common Module Family), sera pour les constructeurs du groupe un gage de flexibilité industrielle et d'économies d'échelle notables que ce soit donc en ingénierie, mais aussi en termes d’achat de l’ordre de 20 à 30%.
Cette démarche, comme Renault le rappelle, n’est pas une plate-forme ; et donc cette nouvelle « super plate-forme » sera déployée sur les voitures compactes et familiales, soit plus d’1,5 millions de véhicules par ans, et 14 véhicules dont 11 pour Renault ou Dacia et 3 pour Nissan.
CMF n’est pas une plate-forme, mais un concept qui consiste à ajouter des « Big Modules » (compartiment moteur, cockpit, sous-caisse avant et arrière, architecture électrique/électronique,…) compatibles entre eux, sur une plate-forme spécialement adaptée pour cela, afin de la transformer d’une compacte à une familiale.
CMF peut donc s’appliquer à plusieurs plates-formes, même si au final, le but est bien sur d’en réduire très fortement le nombre, jusqu’à, idéalement n’en n’avoir plus qu’une seule.
Les premiers véhicules Nissan concernés sortiront fin 2013 avec les remplaçantes des Rogue, Qashqai et X-Trail. Chez Renault, ce sont les remplaçantes Espace, Scénic et Laguna en 2014 qui inaugureront cette démarche.
«Avec CMF, les investissements sur l’architecture et les parties invisibles pour le client sont mutualisés de manière à dégager des moyens importants pour dérouler notre politique d’innovation en matière d’environnement, de sécurité et de nouvelles technologies au service du plus grand nombre», déclare Jean-Michel Billig, Directeur Engineering, Qualité et Informatique du Groupe Renault.
En d’autres mots moins marketings, l’objectif est de réduire les coûts, tout en se laissant la possibilité de proposer plus de modèles puisque un maximum d’éléments seront mutualisés.