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R19 Cabriolet (1991 - 1997)

Au début des années 90, les cabriolets ne sont pas autant légion qu’aujourd’hui, et aucun n’est parvenu jusqu’alors à s’affranchir de l’imposant et peu esthétique arceau de sécurité dans cette gamme de prix.
Par le 10/01/2012

Pourtant, un nouveau venu va relancer le segment en juillet 1991... la R19 Cabriolet !

Après 23 années passées sans proposer de cabriolet dans sa gamme depuis l’arrêt de la Caravelle, Renault fait appel à Karman en Allemagne, pour assembler celle qui relancera cette mode chez Renault dans les années 90. Ses concurrentes (vieillissantes) de l’époque se nomment alors Golf , 205, Kadet,...

C’est donc sur ce marché -de niche certes, mais prometteur car quelque peu délaissé- que Renault compte se refaire sa place au... soleil. Pour cela, le constructeur français sait qu'il va falloir innover en proposant notamment une ligne dépourvue d’arceaux de sécurité disgracieux au contraire de toutes ses concurrentes.

Ainsi dépourvue, grâce au renforcement de la rigidité de la caisse, la R19 Cabriolet propose des lignes très fluides, renforcée par une touche de sportivité. En effet, son logement de capote fermé par un couvercle rigide, (un peu comme aujourd’hui pour ranger le toit des CC, mais qui au contraire de ces dernieres, s'intègre parfaitement dans la ligne de la voiture) possède un double bosselage dans le prolongement des appuies-tête arrières, ce qui donne à sa ligne un aspect roadster de l’ancienne époque, ou comme la Wind dernièrement sortie.

Ainsi dôtée, la R19 Cab’ reste encore aujourd’hui attirante et sexy, surtout les version restylées qui apportèrent en leur temps, une vraie touche de modernité.
A sa sortie, deux moteurs seront disponibles, un 1.7 à injection multipoint de 107 chevaux (F3N) et un 1.8 injection multipoint 16 soupapes non catalysé de 140 chevaux (F7P).

Le cabriolet se restyle en même que la berline

En 1993, et seulement deux ans après sa sortie, la version cabriolet, hérite du restyling apparu l’année précédente sur le reste de la gamme avec une nouvelle calandre, de nouveaux feux arrières, et une nouvelle planche de bord plus arrondie, le tout pour un ensemble plus moderne et fluide.La R19 Cabriolet gagne énormément en modernité.

Renault élargit la gamme par le bas, en proposant de nouveaux moteurs moins puissants avec un 1.8 (F3P) à injection monopoint 8 soupapes de 92, 95 et 110ch (version Rsi), tandis que la version 16S (F7P) perd désormais 3 ch...
Une boite auto à 4 rapport est également proposée avec le 1.8 (F3P) de 90 à 95 ch.

Tout au long de sa carrière, et hormis le restyling, la R19 Cabriolet ne verras pas de grandes nouveautés arriver.



En novembre 1995, malgré l’arrivée de la Mégane qui n’a pas encore sa version « cheveux au vent », la R19 cabriolet continue sa carrière pendant encore 2 ans sous le simple nom de « Cabriolet » avant de s’éffacer définitivement face à la nouvelle venue, la Mégane Cabriolet, qui sera basée sur la version Coupé, et son habitabilité inférieure, notamment aux places arrières.

De la R19, outre de nombreuses pièces mécaniques, elle héritera notamment du double bosselage arrière. La R19 Cabriolet, aura une vraie descendance, même si celle-ci va évoluer.

Avec l'arrivée de la Mégane II en 2002 (berline), la capote en toile qui comportait ses avantages (ligne) et ses défauts (vol, étanchéité, température,…) disparaît au profit du toit repliable, lancé principalement par Mercedes sur sa SLK puis repris ensuite sur des modèles citadins (Peugeot 206). Un concept dit CC qui sera également repris sur la Mégane 3.


La Mégane II CC

Un réel succès commercial

Dès sa présentation, puis sa commercialisation, le succès est là. Jusqu'à son remplacement en 1997, la R19 Cabriolet se sera écoulée à près de 29 000 exemplaires, avec pourtant une concurrence acharnée, puisqu'avec la sortie de la 306 en 1994, Peugeot proposera quelques années après Renault sa version Cabriolet, mais basée sur une voiture bien plus moderne.

La R19, outre sa superbe ligne, pouvait mettre en avant sa qualité de fabrication (la fameuse qualité totale mise en place par Raymond Levy) et sa fiabilité héritée de la berline, et, au contraire de la Mégane Cabriolet, une excellente habitabilité.

Les dates clés de la R19 Cabriolet et ses descendantes

1991 : R19 Cabriolet
1993 : R19 Cabriolet phase 2
1995 : Mégane Cabriolet
1997 : fin de la R19 Cabriolet
1999 : Mégane Cabriolet phase 2
2003 : Mégane II Coupé-Cabriolet
2006 : Mégane II Coupé-Cabriolet phase 2
2009 : Mégane III Coupé-Cabriolet
2011: Mégane III CC Floride
2014: Mégane III CC restylée (phase 3)
2010 : Wind
 

Droits photos: Renault Communication

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