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Twingo (1993-2007): l'histoire incroyable de la grenouille de Renault

Au début des années 1990, Renault va révolutionner le monde automobile en proposant une inédite petite citadine sans grandes ambitions en apparence. Pourtant, elle deviendra vite une voiture iconique, comme la R4 avant elle..
Par le 22/08/2023

Alors que Renault surfe sur les succès avec le lancement réussi de sa Clio et de la R19 quelques années plus tôt qui a inauguré la “Qualité Totale” voulue par son nouveau PDG, le nouvel objectif de la marque est de réinventer une 4L moderne taillée pour la ville. Une ambition qui date en réalité du début des années 1980. 

A cette époque, Renault réfléchit à concevoir une petite citadine. Le bureau d’étude se met alors en tête de multiplier leurs idées pour en trouver une qui marquera véritablement une génération. Au fur et à mesure des années et des essais, de projets en projets (VBG, X49, Z, X44,...) qui ne voient finalement pas le jour, le cahier des charges évolue mais chaque tentative se solde par un échec, comme c’est le cas par exemple du projet X45 de petite voiture simple et basique en 1985 alors que Renault vient tout juste de commercialiser la Supercinq.

Le PDG de l’époque, Georges Besse, appelé en 1985 au chevet d'un constructeur plombé par d'énormes dettes, se voit proposer le 7 novembre 1987 un nouveau projet. La CGT se tient devant lui avec une énième maquette de remplacement de la Renault 4. Le syndicat est à cet instant très inquiet pour l’avenir de la marque, à raison. Ses membres sont persuadés qu’une nouvelle 4L pourrait sauver et même peut-être relancer les ventes de Renault. 

À la présentation du projet, George Besse n’est pas du même avis que la CGT. Il balaie d’un revers de la main l’idée émise par le syndicat, faute de budget. Mais le 17 novembre, soit dix jours plus tard, le PDG est retrouvé assassiné dans le 14e arrondissement en bas de son domicile. L’organisation terroriste d’extrême gauche « Action direct » revendique l’assassinat: les dégâts sociaux provoqués par la vague de licenciements massifs au sein de Renault sont la principale raison énoncée par le mouvement et les accusés. Le successeur de George Besse à la tête du constructeur Français hérite d’une comptabilité mal en point mais qui commence à retrouver des couleurs après le plan d’économies drastiques mis en place par son prédécesseur. N'ayant pas de marges de manœuvre, il doit cependant faire des choix dans les projets de la marque. La Renault 4 est alors très loin d’avoir une remplaçante. 

La naissance d’un nouveau projet secret

Après la mort de George Besse, nombreux sont ceux qui pensent que l’idée d’une petite voiture basique est définitivement abandonnée. Néanmoins, il reste encore des ingénieurs qui continuent d’y croire au sein de Renault. Il faudra cependant attendre deux années de plus avant d’observer le début d’un nouveau projet. La machine est finalement lancée, le tout dans la plus grande des discrétions. Renault confie le projet à plusieurs designers ou cabinets externes comme Gandini à qui l'on doit notamment la Super 5.

Au sein du bureau design de Renault désormais dirigé depuis 1987 par Patrick Le Quément en provenance du groupe VAG après avoir passé de nombreuses années chez Ford, le projet  désormais dénommé X06 qui remplace le W60 prend de l’ampleur. Les premiers dessins plaisent au nouvel homme fort du design, si bien que le travail fourni par Jean-Pierre Ploué trouve finalement gain de cause et le projet obtient le feu vert.

Malgré des enquêtes défavorables, c'est également celui qui emporte le suffrage du PDG Raymond Levy. La future Twingo a déjà ses formes finales, même si les phares carrés seront remplacés par des versions rondes qui feront tout son charme.

Au fur et à mesure de l'avancée du projet X06, les premiers retours auprès des clients confirment les premiers retours en interne, avec des avis très mitigés.  Certains adorent, mais une majorité semblent rejeter assez violemment son design. Mais grâce à la conviction des deux hommes forts de Renault en la personne de son PDG et de Patrick le Quément, celui-ci continue contre vent et marée. Mais à ce stade, la rentabilité n'est pas encore trouvée…

Comment trouver la rentabilité ? En reprenant un vieux moteur !

Renault ayant d'autres priorités et des finances toujours pas au beau fixe, le budget alloué est divisé par deux par rapport au lancement d'une nouvelle voiture. Comme pour la Dauphine, Renault va donc venir puiser dans sa banque d'organes en interne et réutiliser un maximum d'éléments, tout en limitant au maximum les dépenses parfois en faisant des économies de quelques francs seulement.

Pour se faire, Renault va confier à Yves Dubreil le 5 janvier 1989 la mission de prouver que ce projet peut être rentable avec comme objectif de réduire de 25% le budget pour arriver à 4 milliards de Francs.  Et surtout, les prises de décisions sont simplifiées. Pour gagner du temps, les nombreux comités sont court-circuités. Trois personnes prennent les décisions:  Le Quément au design, le chef produit Jacques Cheinisse, et lui-même. Ces trois hommes vont mettre du désordre là où tous les autres mettaient de l'ordre.

Certains choix sont classiques, comme pour la plate-forme récupérée de la Super 5 et d'autres plus iconoclastes. Renault décide ainsi de simplifier au maximum la gamme, de ne proposer que deux options (toit ouvrant, et climatisation), de ne pas proposer de conduite à droite, pas plus que de Diesel et trouve des astuces pour dépenser moins.

Il va longuement travailler avec les fournisseurs pour réduire les prix, et chercher à simplifier certains points de la voiture.

Techniquement, outre la plate-forme dont la solution fut évidente, l'un des gros postes de dépense est bien sur le moteur.  Chez Renault, un nouveau 1.2 Energy est proposé sur la Clio. Malheureusement, avec sa culasse hémisphérique celui-ci ne rentre pas sous le capot de la future petite Twingo. Même chose pour le 1.4 de la R19 qui est en prime trop cher.  Quant à  la conception d'un nouveau moteur spécifique (3 cylindres), c'est tout simplement hors de question.

Reste ce bon vieux Cléon-Fonte des années 60 qui a commencé sa carrière sous le capot de la R8 et Floride, un bloc largement éprouvé et surtout économique à produire.  Il sera malgré tout adapté, avec une cylindrée spécifique et surtout, une injection électronique monopoint afin de pouvoir passer les futures normes pour lutter contre la pollution. Pour le produire, Renault fera appel à Cacia au Portugal qui est alors sous-employée. Le coût sera limité à 170 millions de Francs.

Au final, l'équipe d'Yves Dubreil parvient à rendre le projet économiquement viable et rentable pour une commercialisation de 7 ans. Elle en fera 14.


Maquettes du projet X06 aux côtés de la Twingo finale

Une communication parfaitement menée par Renault 

Du côté du marketing, les équipes ne chôment pas. Pour son nouveau modèle, Renault décide de créer un nouveau nom, qui s'inspire de son design. Renault ayant délaissé les chiffres, au profit des noms, de nombreuses propositions sont mises sur la table. Ypso, Maya, Tango et... Twingo, un mix de Twist, Swing et Tango.

Mais en arrivant avec un nouveau concept si compact, Renault est conscient que la forme de son nouveau modèle joue en sa défaveur, celle-ci est au centre des critiques. Autre point négatif soulevé par les détracteurs de la Twingo, l’éventuelle dangerosité en cas d’accident. C’est sur ce point justement que l’entreprise au losange va porter sa communication : la sécurité et la fiabilité.

La stratégie est simple, convaincre les Français que la Twingo est sûre. Le constructeur automobile multiplie donc pendant une longue période les explications auprès des médias. La résistance de la voiture y est plus que vantée, les crash-tests illustrent leurs propos. Renault diffuse ainsi dans les journaux télévisés une vidéo montrant un crash entre une lourde Safrane et la Twingo. L’objectif ici était de montrer que la forme monocorps de la petite citadine et sa taille n’étaient pas des handicaps. 

Un coup de communication plus que réussi de la part de Renault. Les Français ont compris que la Twingo était belle et bien sûre. Les détracteurs restent bouche bée. Les clients qui hésitaient jusqu’alors ont désormais une nouvelle raison de se procurer la petite citadine. Il ne reste maintenant plus qu’à vendre son modèle, c’est la nouvelle opération que vise le constructeur Français. 

La Twingo oui, mais pour quelle clientèle ?

Malgré de nombreuses études, Renault ne parvient pas à définir avec certitude quelle population est la meilleure cible. La Twingo est un produit clivant et les résultats des sondages ne font ressortir aucune tendance claire.

Étant positionnée en entrée de gamme, Renault la destine plutôt aux jeunes. Pour ce faire, Renault va tout miser sur l’aspect jovial et jeune du véhicule. Du slogan jusqu’au type de publicité en forme de dessin animé, au choix des couleurs, la communication sera le facteur clé pour vendre sa citadine.

Mais si Renault visait initialement une population jeune, la cible de la Twingo va vite s’élargir avec de nombreux clients de plus de 60 ans qui viendront passer commande. Plus même que de jeunes.  Preuve en est que la Twingo est un modèle unique dans le paysage automobile.

Une voiture unique au monde 

Un design de grenouille

À sa présentation au salon de l'auto de Paris en octobre 1992, la Twingo est unique et choque par sa créativité. C’est une véritable innovation dans le monde automobile, un OVNI. Les ingénieurs qui ont travaillé sur le modèle ont laissé libre cours à leur imagination, et à raison comme l’illustre le succès qu’aura le véhicule par la suite. Sur ce niveau en entrée de gamme, ce que propose la Twingo n’a encore jamais été vu. Sa forme surprend tout autant que sa carrosserie monocorps.

Le design est lui aussi marquant avec des phares en demi-lune qui lui donnent cet aspect jovial, et sa prise d'air sur le capot telle une sportive. Une apparence inédite qui lui vaudra par beaucoup le surnom de « grenouille » et qui dérangera lors des premières années, mais qui finira par devenir sa spécificité. Pourtant bon nombre d'observateurs lui prédisent un échec cuisant.

La Twingo s'arrache

A sa commercialisation en avril 1993, la gamme de la Twingo est comme prévue des plus réduites. Une seule carrosserie, très peu d'options (climatisation, toit ouvrant), et une seule motorisation, en l'occurrence le vieux bloc essence Cléon-Fonte de 1,2 litres qui développe 55 ch. Difficile de faire plus simple. Son prix: 54 000 Francs.

En faisant ainsi, Renault optimise la production, et réduit ainsi les coûts, tout en visant une clientèle jeune, avec comme slogan "Twingo, à vous d'inventer la vie qui va avec".

Plusieurs teintes sont malgré tout proposées, toutes très voyantes: rouge, jaune moutarde, verte, et bleue. Renault veut jouer la carte jeune et se distinguer de la concurrence. 

Un intérieur inédit et coloré

Au-delà du style extérieur, la principale innovation de la Twingo est son architecture monocorps, qui permet de libérer énormément d'espace à l'intérieur malgré ses 3,43 mètres de long. Gérard Gauvry et ses équipes sont chargés du design intérieur. 


Deux adultes peuvent s'allonger dans la Twingo malgré sa taille réduite

Et là aussi, la Twingo innove et cela se voit en premier lieu avec un affichage numérique déporté au centre de la planche de bord en lieu et place des traditionnels compteurs à aiguilles, malgré un surcoût de 140 Francs. Une solution innovante qui deviendra vite la norme dans tous les monospaces, tout comme cet essuie-glace unique à double bras. Face au conducteur, Renault fait le choix d'une instrumentation des plus réduites hormis quelques voyants. 

La vie à bord est également facilitée avec de nombreuses astuces, comme une banquette arrière coulissante sur 17cm pour libérer du coffre ou de l'espace pour les passagers arrière ou encore la possibilité de former deux couchettes.

La rondeur des phares qui lui procure cet aspect grenouille est également reprise à l'intérieur, notamment au niveau des aérateurs ou du volant à une branche avec une boule en son centre. 

Une longue carrière au gré des nombreuses collections

Tout au long de sa carrière, la Twingo dont la production est principalement assurée par l'usine de Flins n'a en réalité que peu évolué, que ce soit techniquement ou esthétiquement. Renault s'est surtout contenté de faire des collections, comme dans le prêt-à-porter et d'apporter des équipements devenus obligatoires ou demandés par le marché.

2nde collection (1994)

Après seulement 1 an et demi, dès octobre 1994, Renault lance sa 2ème collection. A cette occasion, la Twingo offre de nouvelles teintes et de nouvelles selleries tandis que les boutons de climatisation et commandes de vitres passent au bleu. Techniquement, la Twingo peut désormais recevoir l'ABS et un airbag en option. Mais c'est surtout l'arrivée d'une boite manuelle robotisée, permettant de se passer de pédale d'embrayage (Twingo Easy) qui est  à relever.

3ème collection (1996)

La 3ème collection de septembre 1996 permet à la Twingo de s'équiper d'une version totalement automatique à 3 rapports appelée Twingo Matic' et d'un nouveau moteur 1.2 de 60 ch. et 93 Nm de couple (D7F) qui va venir remplacer l’antique bloc Cléon-Fonte de la Twingo, et le 1.2 Energy de la Clio. Plus puissant et plus économe, ce dernier est équipé d'une injection multi-point qui devient la norme dans l'automobile et cerise sur le gâteau, il peut rouler au GPL.

Devenu obligatoire, un troisième feu stop fait son apparition au-dessus de la lunette arrière. A l'intérieur, les différentes commandes changent de nouveau de couleur et passent au beige. En juillet de l'année suivante, la Twingo passe le cap du million d'exemplaires. A noter également l'arrivée d'une Twingo société.

4ème collection / phase 2 (1998)

En septembre 1998, après 6 ans de carrière, une 4ème collection, également appelée phase 2 est présentée.  Les nouveautés sont plus nombreuses, mais ne révolutionnent rien. Renault modernise visuellement sa Twingo avec de nouveaux phares qui conservent la même forme, mais qui intègrent désormais les clignotants qui passent de l’orange au blanc. 

Le bouclier avant est tout nouveau. Il accueille selon les versions des feux anti brouillards ronds. Plus moderne, il est peint de la couleur de la carrosserie (comme les rétroviseurs) et reprend le style des autres Renault. De nouveaux enjoliveurs de roues plus modernes sont proposés, ainsi que de nouvelles teintes. A l'arrière, les nouveautés touchent principalement le dessin des feux qui se modernisent également.

A l'intérieur, le tableau de bord évolue également. Il intègre désormais un double airbag tandis que les commandes passent désormais au jaune. Enfin, la Twingo monte en gamme l’année suivante avec la finition Initiale et sa belle sellerie en cuir.

5ème collection / phase 3 (2000)

La 5ème collection arrive rapidement, dès septembre 2000. Outre des phares qui passent au polycarbonate, la Twingo améliore surtout son comportement routier avec une barre anti-roulis plus importante et des roues en 14 pouces. Renault en profite pour améliorer le freinage.

Un nouveau moteur est également proposé quelques mois plus tard, avec le 1.2 à 16 soupapes de 75 ch. (D4F), une évolution du D7F proposé depuis 1996.

En gagnant 15 ch. et grâce à son couple passant de 93 à 105 Nm, la Twingo gagne clairement en vivacité afin de s'éloigner de la voie rapide pour aller s'aventurer sur l'autoroute. Et comme pour chaque collection, les différents boutons de la planche de bord changent de couleur et passent au rouge. 

En mars 2001, une nouvelle boîte robotisée fait son apparition baptisée Quickshift 5.

6ème collection (2022) et 7ème collection (2004)

Alors que la Twingo passe à une nouvelle collection dès septembre 2022, elle vient d'atteindre le cap des 2 000 000 d'unités juste avant l'été. Cette 6ème collection n'apporte pas énormément de nouveautés si ce n'est l'AFU et des fixations ISOFIX. Et bien sûr... les commandes intérieures passent au… rouge.

Au milieu des années 2000,, une phase 4 ou 7ème collection est proposée. Alors que la Twingo voit ses ventes décliner après 12 ans de carrière, les nouveautés sont plutôt limitées: nouveau bouton d’ouverture de coffre issu de la Clio restylée en 2001, nouvelles baguettes latérales et… des commandes qui passent au gris.

Une relève difficile, malgré l'arrivée d'un Diesel sur la Twingo 2

La dernière Twingo sort des chaînes de production de l’usine de Flins en juin 2007 après 2 478 648 unités produites pendant 14 ans, tandis qu’une production continue jusqu’en juin 2012 en Colombie.

Voyant sa citadine décliner au fil des ans, et totalement dépassée techniquement, Renault lance le projet de sa relève. Mais pour celle-ci, la tâche sera rude. Car remplacer une icône sera compliqué, et Renault le sait bien.

En outre, le PDG Carlos Ghosn qui a pris la suite de Louis Schweitzer veut un véhicule moins clivant, et plus international. Fini donc le style de grenouille, la nouvelle Twingo se banalise et rentre dans le rang. Elle abandonne même certaines astuces qui avaient fait le succès de la première Twingo. Avec tous ces compromis, elle ne remplacera jamais réellement la première génération de Twingo dans le cœur des français tandis que sa production est délocalisée en Slovénie.


La Twingo II, ici en version GT

Pour autant, grâce à ses nouvelles prestations et à son moteur Diesel, la nouvelle venue sera de nouveau un succès puisqu’en près de 6 ans, elle s’écoulera à près de 900 000 exemplaires avant d’être à son tour remplacée par la Twingo 3 qui misera de nouveau sur le style sans pour autant connaître le même succès probablement à cause d’un tarif bien plus élevé.

Preuve de l’évolution des temps, cette 3ème génération aura droit à sa version électrique. Mais devant la hausse des coûts, l’avenir de la Twingo est loin d’être assuré, sauf si Renault décide de produire une petite citadine électrique moins chère que la future R5 chose qui n'est pas totalement impossible vu que Lucas de Meo s'est prononcé contre la fin des petites voitures.


La Twingo III, dans sa version restylée

Un nombre incroyable de séries limitées

Comme tout véhicule avec une si longue carrière, la Twingo a connu un nombre incroyable de séries spéciales ou limitées en France, certaines ayant été proposées sur plusieurs collections:

D'autres séries spéciales seront proposées dans les autres pays de commercialisation (Colombie, Japon, Allemagne, Autriche, Italie, etc.).

Twingo: les dates clés

30 ans, la Twingo passe en collection

Commercialisées en 1993, les premières Twingo ont donc 30 ans. Cela implique qu'elles entrent désormais dans le cadre des véhicules de collection au sens de la réglementation. Et cela a plusieurs avantages. D'une part, le contrôle technique passe à 5 ans au lieu de 2 ans, mais surtout, ces véhicules ne sont pas concernés par les restrictions dans les centre-villes.

Une solution peu couteuse pour contourner le problème des ZFE. A noter que d'un point de vue de l'assurance auto, il est possible de passer sur un contrat collection à partir de 10 ans seulement à condition de disposer d'un autre véhicule. Si les prix sont généralement peu chers, le contrat est souvent minimal puisqu'il s'agit d'un contrat dit aux Tiers. Mais dans ce cas, si vous souhaitez ponctuellement utiliser d'avantage votre modèle de collection, vous pouvez toujours souscrire un second contrat d'assurance à la journée.

Pour ses 30 ans, une grande manifestation a eu lieu à Hagéville en Meurthe-et-Moselle le week-end dernier. Elle y a rassemblé de nombreux passionnés (près de 120) de la petite grenouille venus principalement de France, mais aussi du reste de l'Europe. A l'occasion, de nombreux modèles spécifiques étaient présents: Twingo pick-up, Twingo Dragster avec un moteur de fusée, ainsi que de nombreux modèles à la décoration très spécifique.

Fiche Technique Renault Twingo 1

Présentation: septembre 1992
Années de commercialisation (France): 1993-2007
Production totale:  2 500 000 exemplaires (2 444 455 selon Renault)
Motorisations: 1.2 Cléon-Fonte C3G (1 239 cm3 55ch. / 90 Nm), 1.2 D7F (1 147 cm3 60 ch. / 105 Nm) et 1.2 16v D4F (1 147 cm3 75 ch. / 105 Nm)
Dimensions (longueur x largeur x hauteur): 3,43 mètres x 1,63 mètres x 1,42 mètres
Vitesse Maximale: 152 km/h (1.2 Cleon), 168 km/h (1.2 16v)
1000 m départ arrêté (1.2 Cleon): 36 secondes
Consommation moyenne: 6,5 l / 100 km
Lieux de Production: Flins ( plus de 2 millions d'unités), Valladolid (400 000), Colombie, Taïwan

Les questions les plus posées

Quel est le prix d'une Twingo 1 ?

La Twingo 1 est accessible à sa commercialisation à partir de 7 990 € (55 000 francs à l'époque).

Quelle année pour la Twingo 1 ?

La Twingo 1 est née en mars 1993, elle fête ses trente ans cette année.

Quelle est la Twingo la plus fiable ?

La Twingo 1 est considérée comme la plus fiable des voitures de cette époque. En prime, elle est très bon marché.

Quels sont les défauts de la Twingo ?

La Twingo peut souffrir d'une direction bruyante et dans certains cas de fuite liquide au niveau des freins. Son insonorisation est également très perfectible.

Quelle huile moteur Twingo 1 essence ?

Pour une Twingo 1, de l'huile moteur minérale est suffisante.
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