La nouvelle Renault 5 victime de problèmes de jeunesse

Succès incontestable de la fin d’année 2024, élue voiture de l’année 2025 il y a quelques jours, tout semble sourire à la nouvelle Renault 5 qui permet à Renault de revenir dans la course des voitures électriques.

Avec 9 973 immatriculations en un seul trimestre, et quelques exemplaires déjà disponibles en occasion, la Renault 5 est sans aucun doute un vrai succès. Pour autant, comme tout nouveau modèle, elle doit faire face à quelques problèmes de jeunesse.

Après l’électronique, l’informatique, nouvelle plaie des automobilistes ? 

Par le passé, on parlait souvent de soucis électroniques, notamment dans les années 2000 avec l’arrivée du multiplexage. Si ces problèmes font maintenant partie du passé, ce sont désormais les logiciels qui risquent bien de faire parler d’eux. Les constructeurs annonce d’ailleurs que leurs futurs modèles seront des “Software Defined Vehicle” autrement dit, des “voitures définies par logiciel”. Or, avec l’informatique grandissante dans nos voitures, on doit aussi faire face aux bugs qui vont avec…

L’avantage comparé à l’électronique, c’est que résoudre un bug informatique est généralement plus simple qu’un problème électronique… Mais tout comme l'électronique, ces erreurs peuvent immobiliser le véhicule et rendre fous les clients.

Bien que réputés plus fiables d’un point de vue mécanique, les voitures électriques sont, elles aussi, soumises aux aléas de l’informatique et de l’électronique, peut-être même encore plus. Les premiers clients de la Fluence ZE se rappellent certainement encore l’erreur “Panne moteur” due au bloc électrique Q90 fourni par Continental, preuve que ces véhicules ne sont pas à l’abri, loin de là.

La Renault 5 déjà immobilisée

Ainsi, la Renault 5 semble connaitre un problème plutôt gênant, immobilisant la voiture. En cause, l’impossibilité de passer en mode “READY” et donc, de démarrer le véhicule. Renault reconnait d’ailleurs le problème sur son forum communautaire, et apporte une solution temporaire : provoquer un "endormissement long" du véhicule, afin de couper tout le système.

Pour cela, il faut sortir du véhicule, le fermer, s’éloigner et le laisser ainsi pendant 20 à 30 minutes pour que le système s’arrête totalement. Mieux vaut donc ne pas être pressé.

Évidemment, cette situation n’est pas viable à long terme. Renault travaille pour résoudre le problème via une mise à jour qui devrait être déployée à distance grâce au système OTA (Over The Air). Si tel n’est pas le cas, Renault invitera les clients actuels à repasser par l’atelier pour effectuer la mise à jour, 100% prise en charge bien sûr.
Bien que n'ayant pas de retour à son sujet puisque que les livraisons n'ont pas vraiment débuté, l'Alpine A290 devrait également être concernée.

Pour autant, pour une voiture vendue autour de 30 000 € sur laquelle Renault mise beaucoup, cela fait tache. Mais on le sait tous, acheter un véhicule qui vient tout juste d’être commercialisé, c’est accepter d’être un peu un béta-testeur comme on dit dans l’informatique.

D’autres véhicules électriques également touchés par des problèmes en série

D’autres voitures électriques connaissent également quelques déboires. C’est notamment le cas de la concurrente de la R5 chez Stellantis, à savoir, la nouvelle Citroën C3 et sa variante électrique ë-C3. La petite Citroën à bas coût subi de très nombreux problèmes en ce début de carrière, avec le dysfonctionnement de nombreuses fonctions (lecture des panneaux, alertes en tout genre, vitres électriques, aides à la conduite comme le maintien dans la voie qui devient erratique, etc.). Quand on voit la liste des problèmes potentiels, on se dit que l’on est bien loin des voitures 100% autonomes, et heureusement !

S’oriente-t-on vers un "revival" des années 2000 ? Espérons que non.