Premières impressions de Clio 4
Extérieurement, la nouvelle Clio tient toutes les promesses entrevues sur les premières photos officielles. L’ensemble est très dynamique, avec un avant plongeant marqué par les gros feux au design intérieur travaillé et les hanches galbées à l’arrière.
La mise en scène du losange dans la calandre est très valorisant, la calandre noire laquée pouvant être soulignée de baguettes chromées ou laquées selon les options et de feux à leds parfaitement intégrés.
A l'arrière, les poignées de portes permettent de camoufler l’ouverture assez efficacement. Le maniement de celles-ci, intégrées au montant de porte, ne pose aucun souci particulier. Les portes se ferment avec un bruit mat à l’Allemande suggérant la solidité du véhicule.
Finalement, le plus bluffant concernant le design extérieur vient de la version Jaune Eclair …
… puisqu’il s’agit d’une simple version Expression avec le Pack Look Joncs Noirs (270€) et jantes alliage 16’’ Passion Diamanté Noir (600€). Visuellement, on a plutôt l’impression d’avoir à faire à une version sportive haut de gamme.
Un habitacle qualitatif en apparence, mais certains matériaux font cheap
Vient ensuite le moment de se glisser à l’intérieur de l’habitacle, tâche toujours périlleuse quand on a un gabarit de troisième ligne de rugby. A l’avant, l’installation se fait sans aucun problème et on trouve très facilement la bonne position de conduite grâce aux multiples réglages des sièges et du volant (réglable en hauteur et profondeur sur toutes les versions). A l’arrière, l’ouverture des portes permet un accès facile, mais les personnes de plus d’1m85 auront du mal à ne pas toucher le pavillon.
Le design intérieur est moderne et sobre. Il peut être rehaussé de touches de Noir Brillant / Rouge Flamme / Ivoire ou Bleu de France sur le volant, l’embase du levier de vitesse, les aérateurs et les joncs de portes (100€). Et si l’intérieur de la Clio Expression était uniformément noir, celui de la Clio Dynamique était agrémenté de plastiques moussés rouges du plus bel effet.
Ceux-ci se limitent cependant aux parties hautes du tableau de bord et des contre-portes (les parties rouges de l’intérieur). Le reste de l’habitacle est composé de plastiques durs, peu agréables au toucher et sonnant parfois creux comme par exemple au niveau des portes. Le tout est monté avec soin mais certains éléments laissent à désirer, comme les plastiques durs au bas du volant qui accrochent quand on passe la main dessus ce qui n'est agréable.
Le combiné d’instrumentation est résolument moderne, avec deux compteurs ronds enfichés dans des puits chromés, entourant l’écran de l’ordinateur de bord et l’affichage digital de la vitesse dans un ovale chromé. L’ensemble des indications est clairement lisible. On regrettera juste la disparition de l’indicateur de température moteur, qui est malheureusement appelé à disparaitre de plus en plus, malgré son utilité, certes rare, pourtant avérée.
A noter, sur l’écran d’affichage de la vitesse, deux indications SPORT et RACE qui n’ont pas l’air d’être utilisées pour le moment (indication des modes spéciaux de la boite EDC sur les futures versions sportives??).
Multimédia à la pointe avec le R-Link et Medianav
Les technophiles seront ravis de découvrir deux systèmes multimédia différents selon les versions.
En entrée de gamme, on trouve le systême MediaNav déjà entrevu sur le Dacia Lodgy. Il se compose d’un grand écran tactile de 7 pouces, combinant la radio, lecteur MP3, navigation GPS et téléphonie Bluetooth.
Sur les versions plus huppées, on trouvera le nouveau système r-Link inauguré sur Zoé, se composant d’une grande tablette tactile intégrant radio, lecteur MP3/photo/vidéo, navigation Tomtom avec services connectés (HD traffic, zones de danger Coyote), téléphonie Bluetooth et une cinquantaine d’applications téléchargeables via le r-Link Store.
Dans les deux cas, l’utilisation des systèmes est trés intuitive. Les réglages de base de chaque fonctionnalité sont facilement accessibles et compréhensibles. Et s’il n’y a plus de lecteur CD, on trouve des ports SD et USB dans l’espace de rangement situé devant le levier de vitesse.
Le r-Link permet en outre d’accéder aux options avancées du véhicule (réglage des automatismes notamment) et affiche l’image de la caméra de recul.
Autre nouveauté sur la Clio, des commandes de climatisation automatique totalement repensées. L’écran d’affichage disparait au profit d’une interface composée de deux molettes pour régler la température et la vitesse ventilation, entourant des boutons permettant de sélectionner le type de flux d’air, le dégivrage arrière, le recyclage et le mode Automatique.
Comme pour le reste des commandes de la voiture, l’utilisation de la climatisation automatique est d’une simplicité enfantine et le maniement des molettes se fait tout en douceur.
Pour les versions équipées de climatisation manuelle, le panneau de commande comporte trois molettes (réglage de température, type de flux d’air et vitesse de ventilation).
Les multiples rangements permettront aux distraits notoires de trouver de nouvelles cachettes pour y égarer leurs clés ou tickets de parking. Si les bacs de portières ne permettent pas d’y glisser de grandes bouteilles d’eau, on trouve un petit rangement à gauche du volant, un autre devant le levier de vitesse, trois porte-gobelets entre les sièges (dont un accessible depuis l’arrière) et une boite à gants de taille moyenne surmontée d’un grand espace ouvert.
Le seul point négatif de cet intérieur se situe au niveau du coffre, qui offre un volume tout à fait correct pour la catégorie (300dm3), mais dont la largeur d’ouverture est pénalisée par la forme des ailes arrières.
On retrouve le même problème avec la lunette arrière de petite taille , qui réduit fortement la visibilité. Il existe heureusement une caméra de recul en option qui permet de palier au problème.
En conclusion, et en attendant les premiers essais routiers, la Clio 4 révèle déjà toutes ses qualités. Dommage, mais n'est-ce pas normal sur une citadine, que les plastiques moussés ne sont pas plus nombreux, et que certains petits détails peuvent agacer. Ceux-ci sont malgré tout compensé par un sex-appeal sans commune mesure...